Les entreprises étrangères prêtes à investir davantage
Le mouvement des « gilets jaunes » a perturbé l'économie française et poussé le gouvernement a multiplier les gestes. Malgré tout, les entreprises étrangères installées en France ont conservé une bonne image du pays : c'est le cas pour 86% d'entre elles, selon un sondage BVA pour Business France, l'agence en charge de la promotion de l'Hexagone à l'étranger. 81% des 200 entreprises interrogées ont l'intention d'investir dans les prochaines années. Autre soutien au gouvernement : 98% estiment que les réformes mises en place par l'exécutif depuis 2017 vont « plutôt dans le bon sens ».
Malgré tout, la crise des « gilets jaunes », qui dure depuis un an, a laissé des traces. 44% des sièges mondiaux estiment en effet que l'image de la France s'est dégradée durant ces douze derniers mois, tandis qu'un tiers pense au contraire qu'elle s'est améliorée. 39% des entreprises interrogées ont reconsidéré leurs investissements dans l'Hexagone. Mais la France affiche des atouts par rapport à ses voisins immédiats.
Malgré tout, la crise des « gilets jaunes », qui dure depuis un an, a laissé des traces. 44% des sièges mondiaux estiment en effet que l'image de la France s'est dégradée durant ces douze derniers mois, tandis qu'un tiers pense au contraire qu'elle s'est améliorée. 39% des entreprises interrogées ont reconsidéré leurs investissements dans l'Hexagone. Mais la France affiche des atouts par rapport à ses voisins immédiats.
La France plus attractive que les voisins européens
Ainsi, la productivité horaire du travail a davantage progressé en France (+1,5%) qu'en Allemagne ou qu'au Royaume-Uni (respectivement 0% et 0,5%). Et le coût du travail a moins augmenté dans l'Hexagone : les coûts salariaux unitaires y ont progressé de 0,9%, contre 2,3% au Royaume-Uni et 2,6% en Allemagne. Des arguments qui font mouche auprès des sièges mondiaux.
Le gouvernement peut continuer de compter sur un soutien politique qui lui permet de passer des réformes structurelles, à l'image de celles sur l'assurance chômage et la fonction publique. Si la cote de la France s'est donc plutôt améliorée, notamment en raison de l'affaiblissement de l'économie allemande, il existe encore un mur de « French bashing » à détruire, déplore Pascal Cagni, le président de Business France.
Le gouvernement peut continuer de compter sur un soutien politique qui lui permet de passer des réformes structurelles, à l'image de celles sur l'assurance chômage et la fonction publique. Si la cote de la France s'est donc plutôt améliorée, notamment en raison de l'affaiblissement de l'économie allemande, il existe encore un mur de « French bashing » à détruire, déplore Pascal Cagni, le président de Business France.